• La légende de la Vieille Morte

     

    En des temps immémoriaux, une fée résidait au sommet du Mont Mars et n'était pas d'humeurs commodes ce qui n'en faisait pas une « bonne fée ». Malgré son âge avancé, une veuve des environs de Saint-Germain-de-Calberte  avait fauté et donné naissance à un enfant. Pour la punir, la fée la condamna à arracher une énorme pierre des flancs du Mont des Laupies (grosses pierres plates en occitan) et la chassa du pays avec l'enfant, son chien, son âne et surtout sa pierre. Ainsi chargée elle s'en alla, mais l'enfant, trop fragile pour supporter le voyage, mourut au col depuis appelé Plan-de-Fontmort (le plan de l'enfant mort). Le chien tomba dans un trou au lieu-dit Cros del chi (la tombe du chien). La pluie tomba violemment comme parfois lors d'un orage céveno. Elle s'abrita un moment sous une avancée de la roche au lieu-dit Escota se plou (écoute s'il pleut). Devant continuer, elle s'engagea dans la vallée d'un affluent du Gardon de Saint-Germain. Arrivée en bas du village, il lui fallut franchir la rivière (en portant son énorme pierre) en crue à cause de l'orage ; l'âne trébucha et se noya d'où le nom de Négase (noie âne) donné au gué.

    Épuisée, elle s'assoupit sur une crête nommée depuis Mortdesom (mort de sommeil), puis tenta de continuer. Poursuivie par la méchante fée, elle reprit péniblement son chemin, portant son fardeau de pierre. Elle commença l'ascension de la montagne mais avant d'arriver au sommet, éreintée, ne parvenant plus à porter son fardeau, elle abandonna ce qui devint « la Pierre de la Vieille ». Terrorisée (l'orage continuait et la fée se rapprochait) et accablée du chagrin d'avoir perdu son enfant, elle se mit à pleurer créant le valat de las Gotas (le ruisseau des gouttes). Malgré tout, elle parvint au sommet de la montagne mais la fée l'y rattrapa et la tua pour avoir perdu la pierre. En souvenir de la malheureuse, la montagne est appelée la « Vieille Morte ».


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  • Ronde de lumière

    Tout s’obscurcit

    La nuit tombe

    Bientôt le ciel noir de la nuit

    Verra apparaître une à une

    Les étoiles de l’univers

    La lune elle aussi apparaîtra

    Dans cette ronde

    De lumière et d’obscurité

    Miroir des rayons de notre soleil

    Elle nous guidera vers

    Le repos et le sommeil

    Nos rêves s’élèvent jusqu’à elle

    Sur nos vie elle veille

    Nos espoirs s’incarne en elle

     Parfois si ronde ou si mince

    Et même invisible

    Toujours nous sentons ta présence.

     


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  • Ma Lune

    Disque diaphane
    Croissant d’argent
    Rien ne te fane
    Tu es diamant.

    Peuples et légendes
    T’on fait Déesse,
    Prières, offrandes
    Lointaines caresses…

    Ta promenade
    D’Éternité...
    Rêveur s’évade,
    Tout te promet.

    Tu restes Mère
    De toute Magie
    Fées te vénèrent
    Démons te fuient.

    Étrange Dame
    Ô Lune puissante,
    Éclaire mon âme
    Tu m’enchantes…


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  • Le Feng Shui va vous changer la vie !

    Le Feng Shui est une discipline vieille de plusieurs siècles. Il a pour but d’optimiser la circulation de l’énergie, le Chi, par l’aménagement de l’environnement. Cette amélioration doit augmenter la qualité de vie des habitants du foyer ou des occupants d’un bureau. Alors pour chasser le stress, mettez-vous au Feng Shui…


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  • Farfadets, korrigans ou leprechauns, lutins, trolls, elfes, gobelins, farfadets, sylphes ou bien fées,  les esprits de la nature sont éternels. Ils étaient  jadis vus et respectés par tous. On les traitaient comme des divinités. Esprits Gardiens, ils veillent sur la croissance des animaux et des plantes, se confondant ainsi avec les égrégores ou âmes-groupes des êtres vivants. Ils sont la part spirituelle de la terre, des forêts, de l'eau et de l'air. Sans leur activité constante et discrète, la vie ne suivrait pas son cours... naturel.

    Aujourd'hui, l'homme a perdu sa relation avec le monde magique, les esprits de la nature font partie des contes de fées : fariboles et superstitions ! Il est vrai qu'au tournant du Moyen-Age, le petit peuple a cessé d'être visible. Alors, au fil du temps, les hommes ont cessé d'y croire. Pourtant, ces dernières années, le niveau vibratoire de la planète a bien augmenté. Les frontières entre les différents plans sont de plus en plus ténues, et le monde éthérique devient plus facile à percevoir.

    Les Elfes

    Globalement les Elfes ressemblent beaucoup aux hommes malgrè quelques différences. Depuis leur apparition,les Elfes sont représentés avec des oreilles pointues, ce qui permet de les distinguer des humains sans ambiguité.

    Ils sont gracieux et souples, mais peuvent sembler fragiles, leur peau est plutot pâle, leur cheveux sont noirs, gris ou blond, leur oreilles hautes et pointues et leurs yeux le plus souven verts. Ils sont imberbes et glabres.
    Ils preferent le habits simples et confortables, affichant une préference pour les tons pastel tirant sur le bleu ou le vert.

    Les Elfes sont généralement plus intelligents que les humains, ou du moins dotés d'une plus grande sagesse, en partie grâce à leur longévité exceptionnelle. Ils possèdent un savoir ancéstral, notamment dans le domaine des arbres, des plantes....Ils vivent en effet très proches de la nature !

    Ils aiment egalement les bijoux elegants et aeriens, leur grâce et presque surnaturelle, et leurs traits sont d'une finesse remarquable, d'une beauté envoûtante.

    Enfin leur réputation d'excellents archers est légendaire.Ce sont de redoutables chasseurs !

    Lutin :

    petit homme malicieux qui aime jouer des tours aux autres. Il ne mesure que cinq centimètre de haut et porte un grand bonnet pointu de couleur vive.

    Certains lutins portent la barbe mais la plus part la taille de peur de se prendreles pieds dedans. Ils sont d'une grande habileté avec toutes sorte d'outil maisn'aime pas travailler trop longtemps.

    Farfadet :

     Petit homme haut de cinq à sept centimètres, à la peau grise ou brune, il ne prête pas grande attention aux habits qu'il porte et par conséquent est souvent sale. Il aime rendre service et se débrouille assez bien avec les outils de jardinage ou les animaux mais s'avère affreusement maladroit avec tous ce qui est chaud. Lorsqu'ils sont immobiles, les Farfadets peuvent se changer en champignon, mais si on essaye de les manger ils redeviennent Farfadets.

    Fée :

    Petite créature à l'allure de femme mesurant près de six centimètres de haut et dotée d'une paire d'ailes semblable à celles d'un papillon. Elle aime la douceur et le calme, aprècie la musique et le bruit des rires mais déteste par desus tout les travaux manuels. Les Fées savent voler !

    Leprechauns :

    Proche parent des Gnomes, les Leprechauns sont légèrement plus petits et portent des habits vert pomme et une barbe rousse taillée en carré.  Le Lepréchaun est le moins farouche, le plus adorable des lutins.

    Ils vivent dans les vergers et les prairies et aiment s'occuper des animaux et des fruits. Ils sont de bonne compagnie et d'une grande générosité.  Cest un exellent violoneux,d'ailleurs de nombreuses réelles ballades sinspirent de ses coups d'archet.

    Gnome et Gnomide :

    Le Gnome fait environ un pied de haut, mais peut rétrécir pour se faufiler un peu partout. Il est musclé, noueux et large d'épaules. Une grosse tête posée sur les épaules, un front bosselé, il a les cheveux hirsutes et drus, comme sa barbe. Sa peau est très sombre. Ses yeux sont à la fois perçant et rêveurs. On dit que sa femme "la Gnomide" est encore plus petite que lui, admirablement belle, superbement vêtue, qu'elle marche en silence et qu'on entend que le bruit de ses pantoufles dont l'une est en émeraude et l'autre en rubis.

     Il est vêtu d'un capuchon de d'habits de cuir très solides ornés de pierres précieuses.dans les mines, ils travaillent les métaux et pierres précieuses qu'ils dégrossissent. ils ébauchent le travail que les nains orfèvres achèvent ensuite.

    Korrigan :

    Petits êtres à la peau jaune brune et aux long cheveux noirs, les Korrigans sont des cousins des Lutins. Mesurant près de sept centimètres, ils portent des chapeaux violet et des chemises rouges. Ils aiment l'eau et les marais et sont les seuls à savoir nager.

      

     Les Sylphes

    Les Sylphes ont une espérance de vie similaire à celle des elfes. C'est-à-dire que dix années chez un Sylphe correspondent au vieillissement d’un an chez un humain.

    Les Sylphes sont assez proches des elfes dans leur physique, quoi qu’un peu plus petit, ils dépassent rarement le mètre soixante-dix, ils sont assez élancés.

    Leur grande beauté et leurs traits fins font que les mâles s’attirent parfois les rires d’autres races mais la grâce qui les caractérise fait que bien souvent, a peine ont-ils fait un pas, les moqueries cessent.

    Les Trolls

     

    De toutes les créatures étranges, il en existe une au nom connu de tous, mais dont la représentation diffère d’une imagination à l’autre. Gigantesque ou minuscule, méchant ou pourvu de bonnes intentions, farceur ou guerrier…

    Il est bien difficile aux humains de décrire un troll car ils vivent en grande partie sous terre ou la nuit, craignant la lumière du jour qui les pétrifient ou les fait se gonfler subitement et éclater. Bien peu d’humains peuvent donc se vanter d’avoir vu un troll. C’est en fait essentiellement grâce aux petits tas de pierres assemblés par les trolls pour laisser trace de leur passage que l’on sait qu’ils existent et qu’ils vivent être .

    A priori, les trolls ne sont pas sympathiques, on se les imagine parfois petits, de 25cm à 1m, maigres, 2kg en moyenne, à la peau brunâtre, aux cheveux hirsutes, aux yeux sombres et peu accueillants, et plutôt enclins à faire de mauvaises blagues. Mais il arrive qu’on les décrive assez grands : de 1m20 à 3m, aux longs bras, mais aussi trapus, aux courtes jambes et plutôt rondelets. Ou encore, on se les représente comme de véritables géants . Barbus, ils sont aussi très laids, des boutons plein le visage, un gros nez, et sentent, paraît-il, très mauvais. Râblés et costauds, ils sont au combat d’une force impressionnante et sont célèbres pour de nombreux faits d’armes autour desquels sont organisés la plupart des rites et des fêtes.

    Les gobelins

    Les gobelins sont une race de petits êtres noirauds et taquins. Même si ils sont une race à part entière, les gobelins, semblablement aux Lutins, farfadets, Follets, doivent leur origine mixte à « l’ancestrale union » des Elfes noirs et des Elfes blancs. Profondément marqués par l’influence des chromosomes lumineux ou ténébreux de leurs géniteurs, ces embryons sont métissés de nanisme ou d’elfisme.


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  • Les Farfadets

     

    Les Farfadets Membres éminent du Petit Peuple, le Farfadet est parfois appelé follet, car il apparaît de temps en temps sous forme de feu follet.

    D’un aspect physique plutôt mince mais robuste, ce sont des créatures malicieuses comme en témoignent leur regard pétillant d’espièglerie et leur bouche facétieuse. Au centre de leur visage au teint brunâtre et écrasé, reposent deux minuscules narines. De leur petite tête dépassent des oreilles pointues et un menton en galoche. Petit et velu, le farfadet ressemble à un vieillard ridé et ratatiné.

    Vêtu de vieux haillons de couleur sombre, il se promène cependant volontiers nu quand il n’est pas visible des humains. Un chapeau haut de forme agrémente souvent sa tenue rupestre.

    On n’est pas loin non plus du mot fada qui signifie «un peu fou» et qui caractérise bien le comportement des farfadets. Un comportement qui permet de les reconnaître et qui s’avère le plus souvent difficile à suivre dans une logique quelconque. Tantôt ils se révèleront d’ignobles gredins en pénétrant de nuit dans les fermes isolées, renversant pots et chaudrons, faisant tourner le lait ou encore enduisant les marches d’escalier de beurre frais.

    Tantôt ces esprits follets se transformeront en aide précieuse pour les gens de ferme. Ils rangeront la vaisselle, prendront soin des animaux ou encore faucheront les champs. Mais prenez garde à ne les récompenser que d’un bol de crème assorti d’un gâteau de miel car leur en offrir de trop les offenserait et les forcerait à quitter de suite votre maison !

     Ils logent quelque part dans le lieu qu'ils protègent, tantôt dans une grange abandonnée, dans un placard inutilisé, ou à l'intérieur des murs. Vous entendez des bruits étouffés la nuit? C'est peut-être un signe qu'un Farfadet hante votre maison.

    Braves et courageux, ces génies domestiques élisent une maison et y deviennent des fidèles et loyaux servants, car s’ils sont vêtus d’habits troués et douteux, ils adorent étrangement la propreté et s’évertuent à la maintenir dans les maisons en se vouant entièrement aux tâches ménagères. A la nuit venue, ils en garantiront alors le bon fonctionnement avec un sens des responsabilités aigu, tantôt en veillant sur les animaux, tantôt en faisant les moissons ou en assurant l’approvisionnement en vivres de la maisonnée. Se rendant indispensables, ils mettent un point d’honneur à terminer les tâches laissées inachevées par les domestiques de la maison. Ils seraient également doués pour réparer des outils ou des objets cassés.

    L’unique récompense attendue par le Farfadet pour tous ces services, se tient dans l’offrande des restes de nourriture et de temps en temps, pour son plus grand plaisir, dans un bol de crème, agrémenté d’un gâteau au miel.  Tenter de lui offrir autre chose que sa ration de crème serait une offense et un motif suffisant pour qu’il parte rendre ses services vers d’autres maisonnées. S’il est vexé, il peut se changer en véritable chenapan. Les ancêtres racontent qu’un farfadet, blessé par des critiques sur sa manière de faucher les blés, jeta toute la récolte au bas d’une falaise.

    Seuls êtres du petit peuple à être doués de paroles, ce sont des créatures intelligentes. Leur connaissance et leur compréhension du langage leur procure, par exemple, la faculté d’imiter des sons et des voix. Ils montrent aussi un talent exceptionnel pour le Yuka, un instrument de musique ressemblant en plusieurs points à la flûte de pan.

    Outre son courage légendaire qui lui donne une force inestimable, le farfadet trouve une puissance dans sa discrétion de déplacements et dans ses approches furtives. Il serait connu pour avancer aussi délicatement et aussi légèrement qu’un oiseau qui sautille et pour passer aussi inaperçu qu’une herbe folle dans les fougères. Si, en dépit de ses aptitudes hors du commun, il venait à être démasqué, le farfadet possède une carte supplémentaire dans son jeu qui réside en son pouvoir de disparaître instantanément. Enfin, il dispose du pouvoir de fabriquer un matériau semblable à de l’or. Mais attention, ce pouvoir est limité dans le temps, les reproductions de pièces d’or disparaissant au bout de quelques heures.

    Les farfadets mènent une vie saine et sans excès, se nourrissant de fruits et légumes, de poissons fumés, de flocons d’avoine et de lait.

    Les Fadets

    Petites créatures sauvages vivant sur les collines rocailleuses,les Fadets habitent dans des grottes ou sous des amas rocheux.Ces cousins des farfadets se plaisent à dérober les nouveaux nés dans les berceaux des humains.

    Autrefois beaucoup plus nombreux,ils cohabitaient volontiers avec les hommes,leur rendant même fréquemment de menus services.

    Aujourd'hui ils ne sont plus guère actifs et se terrent dans leurs grottes où ils sont particulièrement difficiles à observer.C'est ainsi qu'on trouve l'impressionnante grotte des Fadets à Verruyes [ Deux-Sévres].

     Lentrée de la grotte des Fadets avec ses deux orifices .


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  • Le miroir des Fées célestes

    Avez-vous déjà entendu parler du palais de Brocart ? Mais si, bien sûr, c'est le palais des deux fées célestes qui tissent tout le long du jour, les nuages, pour l'empereur du Ciel. Vous vous tromperiez bien si vous les croyiez heureuses de leur sort car les deux fées s'ennuient à mourir dans leur palais. Un jour d'ailleurs, elles se sont sauvées. Écoutez plutôt... 

    Ce jour-là, c'était l'anniversaire de l'empereur du Ciel et tous ses serviteurs étaient occupés aux préparatifs d'un grand festin. Les employés célestes s'amusaient dans les salles impériales et la garde de la porte du Sud, celle par laquelle on descend sur la terre, buvait joyeusement à la santé de l'empereur et sombrait peu à peu dans une somnolence béate. Les deux fées célestes étaient restées seules.

    Dans leur merveilleux palais, elles s'ennuyaient de vivre constamment dans la béatitude, de boire tous les jours du nectar et de tisser tous les jours un nuage en forme d'enclume et sept nuages blancs moutonneux. Leurs jours se ressemblaient comme un neuf ressemble à un autre neuf et nos deux fées s'ennuyaient, s'ennuyaient à mourir

    « Tu sais, petite sœur, soupirait la plus  jeune», « je préférerais m'en aller et descendre sur la terre plutôt que de continuer à m'ennuyer ici. Les hommes ne connaissent pas leur bonheur ! Tant de travail, et toujours du nouveau, ça me plairait tellement ! » « A moi aussi, » continua l'aînée, «  et si tu voyais   leurs montagnes et leurs rivières qui serpentent ! Que c'est beau ! Rien de pareil dans ce palais ennuyeux. Et si nous nous sauvions ? » 

    Le chemin n'est pas long de la pensée à l'acte. Les deux fées célestes se mirent en route et, sur la pointe des pieds, tout doux, tout doux, elles se faufilèrent jusqu'à la porte du Sud qui conduisait à la terre. Les gardes dormaient profondément. Les deux jeunes filles se glissèrent dehors furtivement.

    « Maintenant, petite sœur, » proposa la cadette, « nous allons nous séparer. Tu iras vers le Sud, et moi vers le Nord. Et lorsque nous aurons trouvé un être en détresse, nous resterons pour l'aider. »

    Ainsi se séparèrent les deux fées. Et tout se passa comme l'avait dit la plus jeune. Toutes deux rencontrèrent deux vieilles femmes solitaires et usées et restèrent à les aider. Bientôt, elles perdirent leur teint transparent et devinrent toutes roses. Elles se plaisaient beaucoup sur la terre. Jamais plus elles ne pensaient au ciel.

    Mais rien n'est éternel, hélas. Cent ans avaient passé sur la terre, cent ans, ce qui fait exactement sept jours au ciel. Les festivités avaient pris fin et l'empereur Céleste commença à chercher les deux jeunes filles. Mais en vain, elles étaient introuvables. « Où sont-elles donc passées, » gronda l'empereur. «Voilà un moment qu'il n'a pas plu et j'aurais besoin qu'on me tisse au plus vite un nuage d'orage. » Et l'empereur fit chercher les deux fées. Les serviteurs revinrent bientôt pour lui apprendre que la porte du Sud était ouverte et que les deux jeunes filles s'étaient probablement sauvées.

    C'est un comble ! » s'écria l'empereur. «Qu'on me les ramène au plus vite ! Sinon, j'enverrai sur la terre une sécheresse abominable ! »

    Alors les messagers célestes descendirent sur la terre à la recherche des deux fées. Ils les trouvèrent enfin. Mais les jeunes filles ne voulaient pas rentrer. Pourtant, il fallut bien se rendre ! Pouvait-on désobéir à un ordre de l'empereur du Ciel ? Tête baissée, les yeux pleins de larmes, les deux fées reprirent le chemin du ciel.

    En arrivant devant la porte du Sud, la plus jeune dit : 

    «Petite sœur, je crois que je mourrai de regret si je ne peux plus regarder le monde en bas ! »

    L'aînée hocha la tête en soupirant, puis elle dit :

    «J'ai une idée. Jetons nos miroirs. Ainsi, quand nous regarderons en bas, nous y verrons se refléter le monde entier. »

    Alors les deux jeunes filles sortirent leurs miroirs de leurs larges manches et les jetèrent en bas. Les miroirs descendirent en scintillant, ils tournoyèrent un instant avec de petits sifflements et tombèrent sur la terre où ils se transformèrent en deux lacs enchantés dont les eaux limpides reflétaient les montagnes, les forêts, les collines et les hommes.

    Et savez-vous où sont ces deux lacs ? L'un est en Chine, c'est le Grand Lac Occidental, et l'autre au  Vietnam, à Hanoi. 


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  • Le village qui avait pour marraines les Fées

    Il était une fois , frolé par la forêt vosgienne, un village accroché au flanc de la roche mère Henry. Ce village qui s'appelait La Combe attendait l'arrivée des enfants.

    Tout petits, les nouvaux nés allaient grandir dans la pouponnière de fées, nichée aux creux de la roche mère Henry.Car si en Alsace ce sont les cigognes qui apportent les bébés, dans les Vosges, ce sont les fées qui nourrissent les nouveaux nés, avant de les donner aux jeunes parents.

    Les sept Fées de la Roche mère Henri portaient chacune, une robe de couleur différente ; elles chérissaient les bébés, les protégeaient, les faisaient jouer avec les jonquilles d'or, les berçaient sur les branches des sapins, mettaient dans leurs yeux la couleur des myrtilles ou des pervenches.

    Un jour, le diable friand de chair fraiche et d'âmes pures et tendres, armé d'éclairs, arriva dans un roulement de tonnerre pour faire un bon festin.

    Pour sauver tous les bébés que le diable allait dévorer" tout cru", les Fées lancèrent leurs ceintures [ une rouge, une jaune, une orangée, une verte, une bleue, une violette et une indigo] par dessus l'abîme. Et voilà que les sept ceintures rassemblées formèrent un immense pont de lumière de toutes les couleurs. C'était le premier  arc-en-ciel du monde et les Fées, faisant glisser les berceaux soufflant sur les landaux, firent passer tous les bébés sur le pont aux sept couleurs pour les mettre à l'abri, de l'autre côté de la vallée, tout en face, sur l'autre montagne. Tous les bébés et les sept Fées ont pu ainsi échaper à l'appetit féroce du diable.

    Quel symbole que ce village où sont soignés , encore aujourd'huit des enfants, s'étire sous la roche mère Henri, la pouponnière des fées, car ici il est des enfants et des gens au service des enfants !


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  • histoire de la fée bleue qui ne savait pas qu'elle était belle

    Il était une fois, une fée bleue qui était extrèmement belle. Malheureusement, elle ne le savait pas.En effet, elle vivait au pays des fées vertes, ses origines, du pays lointain de Bleunie n'étaient pas les mêmes.

    En Bleunie, les fées bleues sont extrèmement proches de la terre, de la nature et des éléments. Ces fées ont pour but de redistribuer cette énergie très maternelle et douce, que dégage la terre et de l'apporter au monde entier.

    Voici, que, par quelques circonstances de la vie que nous ne connaissons pas, notre petite fée bleue se retrouve en Verdonie, pays des fées vertes. Les fées vertes sont complètement différentes et connectées au monde moderne et matériel. Parmi les fées les plus connues, il y avait: la fée du logis, la fée de l'informatique et la fée carabosse dont le passe temps favori était de jouer aux derniers jeux vidéo à la mode.

    Elle avait en elle toute l'énergie et les capacités d'être proche de la terre, venant de ses origines, mais elle les avait mises de côté pour se fondre dans la société de Verdonie. Malgré tout, elle avait en elle beaucoup de maternité et de douceur, comme sa mère la terre. D'ailleurs, elle donna naissance à cinq magnifiques enfants turquoise, qui avaient en eux à la fois les capacités de Bleunie et la modernité de Verdonie.

    Notre petite fée bleue se sentait en décalage avec toutes les fées vertes car elle n'avait pas leurs capacités materialistes. Elle enviait la fée du logis d'avoir sa maison toujours en ordre, elle n'était pas non plus une fée de l'informatique, quand aux jeux vidéo... n'en parlons pas! Elle déployait de nombreux efforts pour ressembler aux fées vertes, tout en oubliant qu'elle refoulait de plus en plus sa nature profonde.

    Refoulant encore et encore qui elle était vraiment, la petite fée était de plus en plus mal dans sa peau. A tel point qu'un jour, elle se réveilla et avait changé de couleur... Elle était devenue toute grise. Elle n'avait plus goût à rien, elle était triste et s'enfermait sur elle même: elle avait la Grisonîte.

    Cette maladie lui permit de faire un retour sur elle même et de voir ce qui se trouvait au plus profond de son coeur. Elle comprit qu'elle ne voulait pas être matérialiste ou moderne et petit à petit elle reprit ses couleurs. Je peux même vous dire, qu'avec le temps, son bleu devint de plus en plus éclatant car elle osait enfin exprimer sa nature profonde, se rapprochant ainsi de la terre, de la nature et des éléments. Non! elle ne serait jamais fée du logis, reine de la télévision, pro de la dernière console et elle en était fière. Elle était heureuse, après toutes ces années, de pouvoir être enfin elle même.

    Figurez vous que ce matin, notre petite fée bleue a fait une découverte extraordinaire. Elle,qui se trouvait si laide, a enfin pu se regarder autrement dans le miroir. Elle était contente du chemin parcouru et vit qu'elle rayonnait.
    - Tu es belle, se dit elle en s'adressant à son reflet.

    Sans le savoir, elle venait de se faire un très beau cadeau. Elle m'a dit de vous le dire: soyez vous même et la vie vous le rendra, c'est promis!


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